Successivement, des colloques à Bolkesjo (Norvège), en 1969, Purdue University (États-Unis), en 1972, ont été consacrés à ce sujet ; au 8 Congrès international de Moscou, ce sera l’un des thèmes importants dont on essaiera de dégager une synthèse.
Certes, les erreurs possibles sur les caractéristiques physiques sont beaucoup plus importantes que celles concernant la méthode de calcul, mais il est d’un très grand intérêt de disposer de résultats de calculs permettant de voir de quelle marge de sécurité on dispose en fonction des limites du domaine probable dans lequel s’inscrivent les données de la mécanique des sols.
C’est à ce souci que répond le travail présenté par MM. Pilot et Moreau. De présentation commode, il permet une première évaluation rapide du coefficient de sécurité.
La méthode utilisée est celle du calcul en contraintes totales avec une surface de glissement circulaire.
On utilise d’autre part la méthode des tranches de Bishop. Elle suppose implicitement que les déformations sont négligeables avant rupture et que celle-ci se produit simultanément en tous les points de la surface de rupture. En fait, les extensions latérales du substratum mou déforment horizontalement la surface de rupture et diminuent le couple de rappel dû au frottement dans le remblai.